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Etat dégradé des forêts de France – Janvier 2024 – IGN

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  • Gestion forestière

L’IGN (Institut national de l’information géographique et forestière) et le Département de Santé des Forêts du Ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire se sont associés pour mettre en place une méthodologie d’estimation des surfaces dépérissantes en forêt.

Que nous apprend ce document ? Deux choses :

  1. Qu’est ce qu’un peuplement dépérissant ?
  2. Combien d’hectares de forêts sont concernés ?

Pour le savoir, il faut :

  • Définir ce qu’est un #arbre dépérissant (seuil individuel de l’arbre) : au moins 25 % ou au moins 50 % des branches hautes de l’arbre sont mortes ;
  • Déterminer combien d’arbres doivent être dans cette situation pour que le peuplement soit considéré comme dépérissant (seuil de peuplement) : au moins 20 % ou 40 % des arbres du peuplement sont dépérissants.

La définition retenue par l’IGN et le DSF pour caractériser la « Surface forestière dépérissante » est donc la suivante : « au moins 20 % des arbres du peuplement présentent au moins 50 % de branches mortes ».

A partir de cette définition, à l’échelle nationale, la surface forestière dépérissante observée sur la période de 2018 à 2022 serait d’au moins 670.000 ha.

Cependant, d’après l’IGN et le DSF, cette estimation du dépérissement ne s’applique pas aux jeunes peuplements (dont les arbres n’ont pas atteint les 22,5 cm de diamètre et ne font pas l’objet d’une observation de la mortalité de branches), ni aux #forêts qui ne sont pas des forêts de production au sens de l’inventaire forestier.

Avec l’évolution temporelle particulièrement nette, cette valeur basse par rapport à la situation actuelle serait donc à rehausser. La superficie dépérissante est ainsi passée d’environ 300 000 ha en 2017 à 1 million d’hectares en 2023.

D’après le DSF « si cette estimation semble pertinente pour évaluer la situation des essences qui souffriraient de dépérissements lents et peu exploités, elle l’est moins lorsque le dépérissement des #arbres est rapide et suivi d’une récolte réactive. »

Un des premiers actes de gestion forestière est d’observer l’état sanitaire des peuplements. Cette étude vient rappeler l’utilité de nos métiers de gestionnaires forestiers ainsi que la nécessité d’agir, au cas par cas, face aux effets du #changementclimatique.

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